Après huit années passées en France, je suis de retour sur mon île natale l'Ile Maurice depuis janvier 2012. A travers mes recherches et ma pratique artistique, je tente de répondre à diverses questions liées à mon parcours de vie. Mon séjour prolongé en France ainsi que les allées et venues entre l'île Maurice et le continent européen, m’ont permis de cerner l’importance des liens que j’ai tissés au fil des rencontres et du temps.
Inventer de nouveaux sentiments d’appartenance, selon que l’on soit natif d’une île lointaine ou héritier d’une mémoire familiale, est un aspect important de ma pratique. J’aimerai parler de futur antérieur.
Les formes que je donne à voir (vidéo, collage, broderie, sculpture, photographie) s’énoncent autant comme des ré interrogations du tissu de mes expériences et de mes souvenirs (chacune, ou presque, est fondée sur le récit d’un fait collecté ou vécu) que comme une remise en cause permanente des règles de la représentation et de l’échange. Ce qui me touche ce sont les portraits que l’on peut faire des gens, c’est la mémoire que l’on peut restituer à travers des écritures intimes, elles mêmes en lien avec mes origines Mauriciennes. La nature des gestes est sans cesse réinterrogée, déplacée d’un contexte à un autre, pour donner naissance à de nouvelles formes d’où se dégage une narration.
A travers mes réalisations plastiques, je tente de rendre hommage à la culture franco-mauricienne dont je suis imprégnée : un mélange de sentiments insulaires, d'histoire à transmettre, de souvenirs à évoquer, et d'envie de grands espaces, de projection vers l'ailleurs.
Inventer de nouveaux sentiments d’appartenance, selon que l’on soit natif d’une île lointaine ou héritier d’une mémoire familiale, est un aspect important de ma pratique. J’aimerai parler de futur antérieur.
Les formes que je donne à voir (vidéo, collage, broderie, sculpture, photographie) s’énoncent autant comme des ré interrogations du tissu de mes expériences et de mes souvenirs (chacune, ou presque, est fondée sur le récit d’un fait collecté ou vécu) que comme une remise en cause permanente des règles de la représentation et de l’échange. Ce qui me touche ce sont les portraits que l’on peut faire des gens, c’est la mémoire que l’on peut restituer à travers des écritures intimes, elles mêmes en lien avec mes origines Mauriciennes. La nature des gestes est sans cesse réinterrogée, déplacée d’un contexte à un autre, pour donner naissance à de nouvelles formes d’où se dégage une narration.
A travers mes réalisations plastiques, je tente de rendre hommage à la culture franco-mauricienne dont je suis imprégnée : un mélange de sentiments insulaires, d'histoire à transmettre, de souvenirs à évoquer, et d'envie de grands espaces, de projection vers l'ailleurs.
